mardi 17 octobre 2017

Propre ou sale? Cela dépend de plusieurs facteurs

Santé: Hygiène et salubrité  https://lh6.googleusercontent.com/3V03uxXueAV9uayOCZy1DM7WB1w755RoXlwZreby0X5qm7yukcUC4XHAE4k1Kj_gIRufQQTbHbLztiBRsvC1u93hpt6n43o00o3P3iSA9-LZR5VJO6bzSNwdyHndjbTz2VPqj1Y
©Groupe Germaction, Nathalie Thibault B.Sc M.Sc.
Consultante en prévention des infections
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Propre ou sale? Cela dépend de plusieurs facteurs

Devant un environnement à l’hygiène douteuse avec différentes saletés présentent sur les surfaces, nous sommes en droit de nous poser la question:  Pourquoi cet environnement n'est-il pas aussi propre qu'il devrait l'être? Le premier réflexe est de mettre la faute sur le personnel ou sur le manque de temps.  Lorsque l'on gère une équipe en entretien sanitaire ou en hygiène et salubrité et que le résultat n'est pas adéquat, on doit analyser plusieurs facteurs pour découvrir le ou les points qui sont problématiques dans notre processus d'entretien.  

Dans la figure, nous désirons un bon résultat soit un environnement propre, c’est pour cela qu’il est au centre du triangle.  Tout autour, vous avez des facteurs qui contribuent chacun à leur façon au résultat :

Ressources humaines (techniques)
·        Application des techniques d’entretien sanitaire.
·        Niveau de connaissances (formation) du personnel.
·        Techniques appliquées.
·        Utilisation du matériel.

Matériel
·        Choix des outils.
·        Choix des produits.
·        État du bâtiment (surfaces et entretien de l’immeuble même)

Organisation
·        Routes de travail et horaire.
·        Niveau de standardisation.
·        Style de leadership et de gestion.
·        Voies de communication.

Ce n'est qu'en évaluant chacun de ces facteurs et en optimisant le tout que nous allons obtenir un environnement propre et sain.  Vous pouvez avoir les meilleurs produits du monde,  mais s'ils sont mal utilisés ça donnera pas le résultat escompté.  Vous pouvez avoir les meilleurs outils, les meilleurs produits et les meilleurs techniques,  mais si les routes de travail sont mal distribuées, ça ne fonctionnera pas non plus.  Les gens qui savent combiner tous ces facteurs et travailler sur chacunes de leur faiblesses, vont obtenir un environnement des plus propres. Bien sûr, nous ne sommes pas spécialistes dans tout,  il est très important de faire appel à des professionnels pour vous aider ou pour valider vos choix.  

Ça y est vous avez obtenu en environnement propre?  Excellent bravo!  Le défi est maintenant de le maintenir sur une longue durée.  C'est pourquoi d'autres facteurs entrent en ligne de compte,  surtout au niveau du suivi de la qualité.

Résultats : Propre ou sale?
·        Audits.
·        Suivi de qualité.
·        Rétroaction au personnel.


Et vous, quels sont vos points forts? Vos points faibles? Avez-vous commencé votre auto-analyse?  




Germaction est une entreprise de formation, consultation et coaching en prévention des infections. Nous pouvons former votre personnel à la salubrité dans vos locaux selon vos besoins. Pour infos: info@groupegermaction.com

lundi 11 septembre 2017

Concierge? Pousseux de moppe? Non, salubriste!

©Groupe Germaction, Nathalie Thibault B.Sc M.Sc.
Consultante en prévention des infections et hygiène et salubrité
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Le titre peut en avoir surpris plus d'un,  mais l’hygiène et la salubrité a beaucoup évolué dans les 50 dernières années,  voir dans les cinq dernières années.  C'est une profession qui évolue à vitesse grand V.  Alors le vocable, concierge, pousseux de moppe, le gars de la guenille, femme de ménage,  et j’en passe… Ce sont des mots de vocabulaire qu'il faudra éliminer de notre répertoire.


L’ère de la propreté visuelle uniquement est révolue. Ce qui a l’air propre peut être en fait très contaminé et avoir un impact sur la santé des occupants. On peut nettoyer et obtenir un visuelle de propreté mais mettre en suspension des milliers de particules de poussières qui favorisent des problèmes respiratoires. On peut avoir un environnement visuellement propre mais empoisonner à petit feu avec des produits inappropriés les personnes qui y travaillent.  Nous entrons donc dans l'ère de l'invisible et des micro-organismes nuisibles, des allergènes et des composés organiques volatils, du développement durable, de la santé au travail et de l'efficacité. Bref, d’une vraie propreté autant dans le visible que dans l'invisible.


Il y a une révolution dans les outils, un raffinement dans les produits et une mise en évidence de l'importance de la technique.  C'est aussi le début du contrôle de la qualité intégrée, de la rétroaction sur la qualité et du perfectionnement continu. À quand remonte votre dernière formation de perfectionnement dans votre domaine? Il faut commencer à promouvoir la formation et la formation continue du personnel en hygiène et salubrité


Être une personne travaillant à l'hygiène et à la salubrité, c’est faire un emploi varié.  On peut travailler dans une tour à bureau, dans une école, dans un service de garde, dans une usine de production alimentaire, dans un hôpital. Bref, partout il y a des immeubles, il y a une personne à l'hygiène et salubrité qui doit s'adapter à sa situation particulière.


Travailleur dans l'ombre,  qu'on interpelle seulement lorsqu'on a oublié un objet à nettoyer ou une surface. On ne se rend pas compte à quel point un environnement propre est important aux yeux de tous jusqu'à ce que la qualité fasse défaut.  

Message à tous ceux et celles qui travaillent dans le domaine de l’hygiène et de la salubrité: Vous faites un travail essentiel qui va au-delà du visible et vous méritez d’être reconnus! Restez toujours informés, formés et curieux, car votre domaine évolue vite!  Nous vous présenterons dans les prochaines chroniques, pleins de facettes de cette profession si méconnue.

lundi 14 août 2017

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort! Vraiment?

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort,  je l'entends tous les jours dans le cadre de mon travail.  Lorsque l'on parle de prévention des infections,  nous avons souvent à enseigner à des gens qui veulent s'en laver les mains  et qui nous répliquent immédiatement cette tirade: Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort,  on est trop aseptisés,  on n'engraisse pas les cochons à l'eau claire,  etc.  


Que vous preniez des mesures d'hygiène ou pas pour vous ou pour vos enfants,  ce que vous pensez des microbes et de leur mode de fonctionnement ou du risque que vous courez,  cela ne change rien au fait  suivant:  Les germes sont présents autour de nous, ils peuvent vous infecter et ils peuvent vous affaiblir. Ce que vous en pensez ne change rien au risque encouru.


Je ne veux pas crier au loup et dire que la vie est dangereuse côté microbes, mais pour certaines personnes oui. C’est quand même la quatrième cause de décès au Canada!


Bien sûr un enfant qui a un rhume ou une gastro ne meurt pas,  il s'en sortira facilement.  Mais un enfant qui a des rhumes à répétition qui doit avoir des tubes dans les oreilles, que le développement de son langage est compromis par de nombreux rhumes,  un enfant qui est faible à cause de gastro successives  parce que son système digestif et irrité et affaibli, aurait bien aimé qu’on fasse un mini effort de prévention!


Si vous êtes du genre à classifier toutes les personnes qui travaillent en prévention des infections comme des maniaques et des freak  des germes,  vous manquez de beaux messages de prévention et des conseils utiles pour votre santé.  Bien sûr, parmi nous il y a des vrais “germs freaks”, des germophobes, mais pour la plupart, nous mangeons dans les buffets, nous séjournons dans les hôtels et nous vous serrons la main.


Faire la promotion des mesures d'hygiène de base, c'est comme faire la promotion de la crème solaire, des pneus d'hiver, des casques à vélo, de la ceinture de sécurité, de la vitesse au volant,  de ne pas manger trop gras, de ne pas manger trop salé, de ne pas trop manger tout court, de faire de l'exercice, de prendre des assurances vie,  de ne pas fumer! C'est un travail de prévention et on est là pour prévenir que vous tombiez malade car vous avez le contrôle sur 8 infections sur 10 que vous attraper! 80% des infections sont le résultats de vos mains sales (contaminées!).  

Vous avez le droit de ne pas nous écouter, il y a pas de problème,  mais vous y penserez peut être plus la prochaine fois que vous aurez la tête dans la bol de toilette, que vous resterez couché fiévreux pendant plus d’une journée ou que vous appellerez votre maman pour une soupe poulet et nouilles! Sans rancune! 😉